Prendre le temps d’approfondir les choses. Que ce soit l’été ou le reste de l’année, on a envie de prendre le temps d’écouter, d’apprécier, de découvrir.
Les Nuits de Fourvière sont un moment propice pour cela : cet été, on a pu y voir se trémousser Iggy Pop, Ben Harper, danser au son de la cumbia de la Chiva Gantiva et découvrir un Tim Robbins chantonnant (presque) sous la pluie.
Dernière étape de notre voyage : Nashville, Tennessee. On ne parle pas la de la jeunesse dorée de la musique country actuelle, celle qui parle forcement aux jeunes amoureux de musique pop mainstream. Lambchop c’est tout le contraire.
Lambchop, c’est d’abord une ambiance. Des hommes qui arrivent sur scène, chemises à carreaux. Deux ont des lunettes. A contre-courant de la star traditionnelle de la musique country, le beau-gosse qui cultive ses racines. Avec Lambchop, on se trouve aux confins de la contre-culture country.
Lambchop a un leader : Kurt Wagner. Il écrit et chante les chansons. Il annone plutôt, et c’est une bonne chose. On est en effet transporté et bercé d’une ambiance très idéalisé, celle d’une Amérique très transpercé de toute part. C’est du moins la sensation que j’ai eu personnellement en regardant et écoutant les musiciens dans le cadre du tout nouveau musée des confluences à Lyon. Tout ça sent la soul (une reprise de Curtis Mayfield est prévue au programme), l’aspérité du monde est incluse en supplément.
Leur set s’est composé en deux parties : pour la fin, les voilà qui chantent leurs plus importantes chansons. Mais surtout, les hommes ont repris leur album Nixon, qui date de 2000. Dans cet album, on retrouve des influences mixtes, de la pop, du rock, de la soul, de la country…Car tout est histoire de fusion. Le voici en écoute.
Mickael Chailloux
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