Oublions un peu les giboulées de Mars (bien que l’on soit au mois d’Avril), et pensons notamment à l’air chaud, aux champs d’herbes et le tout accompagné de ces scènes mobiles, considérées comme l’autel de la musique. Aujourd’hui, je vous emmène au Parc du château de Beauregard, à Hérouville-Saint-Clair, à côté de Caen. Ici, la musique actuelle se mêle au cadre d’ un château du XIX ème siècle.
Le festival Beauregard est né il y a seulement 3 ans, et avait déjà réussi à attirer des artistes de renommé dès sa naissance : Gossip, Peter Doherty ou encore Charlie Winston. Résultat : 20 000 festivaliers ont fait le déplacement le 3 et 4 Juillet 2009. Le festival qui manquait à la région Caennaise frappe très fort.
L’année suivante, un certain John Beauregard sort de son ombre…ou presque ! John, c’est la mascotte du festival, pour le moins intriguant. Tout droit sorti d’un panneau « passage pour piéton », John est juste une silhouette noire. Tout ce que l’on sait de lui, c’est son goût pour la pop anglaise. Pour sa deuxième édition : Iggy Pop, The XX, Rodrigo Y Gabriella et Phoenix ont fait le déplacement, et c’est 17 000 personnes supplémentaires qui partent à l’assaut du château.
L’édition 2011 a été un grand cru ! Le festival passe à la puissance cube : maintenant l’événement dure 3 jours avec 30 groupes, et pas des moindres : ZZ Top, Motorhead, Kasabian, Archive, The Kooks et The Tings Tings.
Cette année, le festival remet donc le couvert le 6,7 et 8 Juillet où The Kills, Gossip, Killing Joke, Kaiser Chiefs, Garbage, Dionysos, Death In Vegas, Shaka Ponk, et pleins d’autres feront trembler les murs du château de Beauregard !
Côté ambiance, le festival réussit à créer une atmosphère unique en son genre: une sorte de déferlante d’optimisme, de convivialité et de bonheur que se partagent plusieurs dizaines de milliers de personnes. Les artistes font leur show, mais il y a pas qu’eux : Lors de la 3ème édition, le festival innove et propose de multiples stands, différents de ceux que l’on peut trouver durant d’autres festivals. Hormis les nombreux bars (traditionnels, à eau, à bières), on pouvait y manger ce qu’on voulait grâce aux multiples restaurants (on pouvait même manger des huitres, Rock’n Roll !).
Le festival loge aussi certains festivaliers au camping municipal de Ranville, situé à 5 km du festival. L’ambiance y est alors bon enfant, on prend l’apéro avec les voisins, voisins à qui on parle de tout et de rien après 2,3 verres.
En bref, ce jeune festival possède d’ores et déjà les caractéristiques de tout bon festival qui se respecte, et est en passe de faire partie des festivals de renommé nationale, et qui sait peut être internationale !
By Thibault Lemesle
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