Edito de la semaine

L’Edito

Cela fait un moment que je n’avais pas écrit. L’avantage d’être une équipe, c’est que l’on peut continuer à faire vivre la passion au travers d’un blog comme celui-ci en sachant que l’on peut compter sur d’autres, tout aussi passionnés que soi. 

Commençons aujourd’hui par l’album Basic Behaviour que FRIGS vient de sortir ce mois-ci. Basic Behaviour est un disque hypnotique. L’Ep Slush, sorti en 2016, sonnait déjà très bien et God Hates a Coward ou encore TV annonçaient cette puissance lancinante que l’on retrouve sur l’album. La première chose que l’on remarque, c’est que les Canadiens se sont forgé leur propre son, ce qui les place d’emblée en dehors des sentiers battus et cela n’est pas sans jouer sur le charme immédiat provoqué par la première écoute. Tout au long du défilement des pistes, la puissance de l’orchestration, entièrement au service du songwriting, se découvre ; elle vous prend et il apparaît difficile de savoir quand elle va vous laisser sur le trottoir, rincé, hagard. Un seul mot pour résumer : émouvant.

Éclectique et tentaculaire. Ce sont les deux mots qui me sont venus à l’écoute du second album de Psychic Markers : Hardly Strangers. À l’image de ses membres, issus de différents autres groupes, l’album est nourri par une multitude d’univers, d’envies, d’influences – parfois très cinématographiques d’ailleurs – se mariant pour donner un ensemble cohérent et riche, et c’est bien là tout le talent de ce groupe. Hardly Strangers s’avère être une véritable plongée en apnée dans un monde pop à dimension cosmique.

Pasar de las Luces, c’est la petite claque de ces derniers jours… Mint Field, un groupe originaire de Tijuana, loin des contrées habituellement foulées par mes oreilles, m’a pourtant renvoyé à mes premières amours du shoegaze. Guitares réverbérées et résonnantes, lignes de basse bien affutées et soutenant finement les morceaux, et, quand bien même la langue est inhabituelle, l’album fait mouche et vous emmène grâce à la musicalité de l’ensemble : c’est là le point fort de Pasar de las Luces. Ce shoegaze-là n’est pour autant pas daté des 90’s mais s’inscrit au contraire parfaitement dans les nouvelles tendances du style que l’on a eu notamment l’occasion de croiser chez les australiens de Lowtide, alors avis aux amateurs !

 

Greg Pinaud-Plazanet

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