Grands Classiques

Pedro Aznar gagne à se faire connaître

pedro aznar

 

Si l’Amérique Latine ne vous dit rien, alors vous n’avez surement jamais entendu parlé de Pedro Aznar. En écoutant son dernier album, on vous donne cinq bonnes raisons de courir se documenter sur sa carrière. Et de harceler vos disquaires pour commander ses disques, souvent disponibles qu’en import, malheureusement.

1/ C’est un Beatle 

Pendant de nombreuses années, il ne s’en est pas caché. La musique des quatre gars de Liverpool l’a fortement influencé. Son disque de chevet : « Revolver » des Beatles, qu’il a découvert lorsqu’il avait sept ans. « 45 ans après, je continue à redécouvrir des choses en réécoutant cet album » déclare-t-il au journal Clarin. Et lorsqu’on écoute le premier single de « Contraluz », « Como un leon », on retrouve cette atmosphère lancinante. Il y a quelque chose du McCartney dans cette chanson. Ça tombe bien, ses albums « Flowers in the dirt » (1993) ou encore « Off the ground » (1994) sont parmi les préférés de Pedro Aznar. Et puis un autre point commun : la basse, son instrument.

2/ C’est un rocker

Durant sa jeunesse, Pedro Aznar a collaboré avec un rocker fameux nommé Charly Garcia. Ils ont monté un groupe nommé Seru Giran. Il a remporté de nombreux prix entre 1978 et 1980. Dans « Contraluz », le rock est sensiblement le même que celui qu’il a pu créer dans ce groupe : quoique plus « métallise » dans « Sol de California », il n’est pas sans rappelé le rock FM style année 90 dans « Refugio », un morceau bien sympathique.

3/ Il mélange les genres

Dans son dernier projet, on trouve du rock, mais aussi des morceaux jazzy. Et beaucoup de musique folklorique : « La Triada » est une agréable samba sur un triangle amoureux, « Caballo de fuego » est d’un rythme afro-latino totalement dément, sans oublier « Ultima Pieza » où Pedro se sert brillament de la voix d’Omara Portuondo, ensorcelante. De la musique folklorique, mais pas que. Voilà la raison du succès international d’un Pedro Aznar dont la créativité ne nous avait pas étonné jusque là.

4/ Ses harmonies sont magiques

Ecoutez le morceau 9 : « Domingo de Verano ». Cette balade estivale nous envoie directement au coeur de l’Argentine, devant un paysage de plaine verte, un soir, au crépuscule. Le lendemain, il faut retourner bosser, et l’on doit abandonner son amie/amante/amoureuse. Pedro Aznar sait capter la mélancolie. C’est ce qui fait les grands artistes.

A écouter : La pregunta, dans un style que David Crosby le Californien ne renierait pas. Une guitare sèche, des harmonies bien conçues, des paroles bien écrites et pensées…

5/ Il maîtrise les synthés

L’OVNI de cet album est la piste 13 : « Long Way Home ». Seul titre en anglais, c’est aussi celui qui est le plus électronique. Preuve encore que Pedro Aznar sait tout faire….

A écouter via Deezer en cliquant ci-dessous :

http://www.deezer.com/plugins/player?format=classic&autoplay=false&playlist=true&width=700&height=350&color=007FEB&layout=dark&size=medium&type=album&id=12991908&app_id=1

Mickael Chailloux

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