Je ne vous ai jamais parlé de Dawes. C’est une grave erreur. S’il y a un groupe qui depuis cinq ans se démarque des autres groupes de rock, c’est bien Dawes. Comment ? En pratiquant un rock californien bien léché.
Tout commence par une histoire de frères. Frères comme les frères Goldsmith. L’un joue de la guitare, l’autre de la batterie. Les deux jouent dans un groupe de punk-rock appelé Simon Dawes. Simon Dawes split en 2008 et devient Dawes. Leur son évolue également.
Frères donc comme Jackson Browne et Johnatan Wilson. Ces deux artistes, directement issus de la Californie, sont leurs frères spirituels. Dès lors, leurs albums North Hills, Stories don’t end et surtout Nothing is Wrong produisent cet aspect folk/rock version 70’s que l’on retrouve dans la musique de Dawes : des harmonies claires, des mélodies mélancoliques et sentimentales…
All your favorite bands, nouvel album, est sorti le 2 juin dernier, sur Hub Records. On l’a écouté. Et comme d’habitude, on l’a adoré. Ecoutez piste par piste…
TRACK-BY-TRACK
Things happen
Et tout commença par une chanson bien « indie ». Tout commence par un faux top horaire Big Ben, pour aller vers un gros bœuf, des belles harmonies, un jeu de batterie plus marqué que sur les précédents albums… Things happen est une belle chanson d’introduction, très énigmatique…
Somewhere along the way
Le tube californien de l’album. Comme le groupe nous avait habitué avec l’album Nothing is wrong. Avec un peu plus de maturité dans la voix et plus de prestance dans les orchestrations.
Don’t send me away
Un riff hachuré pour un morceau aux harmonies vocales puissantes. Dans la même veine que le groupe produit depuis des années, une chanson agréable à écouter.
All your favorite bands
Une introduction au piano pour un morceau classique. Sans prétention, mais avec une bonne dose d’harmonies vocales.
I can’t think about it now
On ne peut pas ne pas penser aux grandes stars californiennes à l’écoute de cette chanson. Encore une fois, les Dawes n’en font pas des tonnes, ils font juste ce qu’il faut, leur job. Des riffs bien léchés, des choristes (pour la première fois de l’album!), des modulations dans les voix. Nice track !
To be completely honest
Comme Something along the way, on retrouve des harmonies country/folk californiennes. Le morceau est écrit comme une lettre. Cela fait partie des morceaux à ne pas louper de cette album, car bien construit.
Waiting for your call
Un des morceaux les plus « faibles » de l’album. Faible en intensité, car il s’agit d’une ballade. Faible en mélodie, comparativement aux autres tubes potentiels que comporte cet album. En soi, la chanson n’est pas désagréable à écouter. Mais c’est une bonne chanson pour clôturer un album. Ou faire une pause en attendant la suite….
Right on time
Le morceau le plus funky de l’album, le plus étrange, le plus fascinant. On est transporté en plein milieu du désert des Mojaves, au volant d’un pick-up. Des émotions surgissent, on tape du pied, on chante… peut-être le morceau le plus réussi de l’album. A écouter ci-dessous.
Now that is too late, Maria
Le titre le plus long de l’album. La ballade extatique est ficelée comme un morceau discontinu. 10 minutes de ballades lancinante qui bouge pas vraiment. Une belle conclusion…
L’album n’est malheureusement pas disponible sur Spotify. Pour l’acheter, direction votre disquaire préféré, ou Amazon.
Mickael Chailloux