Nous nous retrouvons cette semaine pour un Edito un peu particulier, atypique. En effet, de plus en plus, dans les Edito, vous pourrez trouver, de temps à autre, mon avis sur un film rock, un produit rock, un livre parfois… Bien entendu, si cela en vaut la peine, ce qui n’est pas toujours le cas. Aujourd’hui nous ouvrirons le bal avec une enceinte. Pas n’importe quelle enceinte, non, celle d’un grand nom du rock, de ceux qui ont façonné le son depuis 1966 jusqu’à aujourd’hui : Marshall.
Il y a quelques Noëls, maintenant, ma Super Girl, oui, c’est la nana de Super Man… à ne pas confondre avec le gars en collants qui vole telle une balle, un train ou encore un avion, en portant son slip par dessus… Mais je m’égare (de l’Est), ma Super Girl disais-je, m’a offert une platine disque transportable avec deux haut parleurs intégrés. J’adore cette platine et je voulais lui donner un son plus profond, plus égalisé aussi, lorsqu’elle stationne chez moi de façon prolongée (pas ma Super Girl, ma platine…). Et puis je me suis dit: « Greg, pauv’naze! (oui, c’est comme ça que je m’adresse à mon autre moi…), pousse le concept aussi loin que tu peux et recherche donc une enceinte transportable qui vaille la peine! » Ce à quoi je me suis répondu: « Ben oui j’suis con, pourquoi n’y ai-je pas pensé avant? » (la réponse est dans la question, je suis bien d’accord avec vous…). Et c’est ainsi qu’après de nombreuses recherches, essais, j’en suis venu à m’intéresser à Marshall, dont j’avais déjà vu quelques produitS de sa gamme « Ampli Look Alike » comme on pourrait dire, mais auxquels je n’avais pas trop porté d’attention car en général je n’aime pas spécialement les produits dérivés d’un spécialiste… Cela me semble bien trop marketing. Oui, sauf que là, ce n’est pas des porte-clés mais bien un produit son et devant les choix qui s’offraient à moi pour une platine… J’ai donc opté pour la Stanmore, ni trop petite (modèle Acton), ni trop grande (modèle Hanwell) et qui me permette de brancher la platine en RCA (Out d’office l’Acton donc). Bref, l’essai en magasin est très concluant et j’en commande donc une, couleur crème (je suis coquet, ma platine est recouverte de Tolex, revêtement habituel des ampli guitare de la marque, crème et bleu ciel…). Une fois reçue, je déballe la bête et je passe au test en situation réelle, encastrée dans un meuble IKEA. Je dois dire que le son est vraiment bon, plein, avec de bons médiums, et d’excellents graves. Sans doute grace à ses 2 X 20 W et 40 W sur le woofer pour les basses. J’essaie aussi la fonction bluetooth avec l’ibidule et là aussi je suis bluffé. Outre le côté très ampli vintage pour guitare que cette petite chose a, elle possède aussi une sonorisation de qualité. j’ai même écouté un extrait d’un morceau dance pour voir si elle était plutôt spécialisée rock ou pas… Marshall oblige… Ben Marshall aime aussi la dance… Personne n’est parfait! Le seul problème de cette enceinte est finalement de fonctionner sur secteur, mais bon, sur le rebord d’une fenêtre avec une prise pas loin, l’été en terrasse, cela fera l’affaire aussi. Il y a même une entrée optique… mais si vous avez de l’optique sur votre chaine par exemple, je pense que vous aurez les enceintes qui vont avec et donc un son au top bien évidemment.
Hier était un jour particulier pour Tim Curry, le « sweet Transvestite from Transexual Transylvania » puisque c’était son anniversaire, une occasion de se refaire ce bon vieux film culte qu’est The Rocky Horror Picture Show, de Jim Sharman et sorti en 1975, encore jamais égalé aujourd’hui. Le film avait été adapté d’une comédie musicale créee par Richard O’Brien en 1973… vous le connaissez mieux sous le nom de Riff Raff, le serviteur du Dr. Frank N Furter (Tim Curry) dans le film. Et pour ceux qui douteraient encore de l’importance considérable de ce film, sachez que cette année, cela fera tout pile 10 ans qu’il a été archivé à la bibliothèque du congrès (USA) pour son importance culturelle, historique et esthétique… Et durant les 40 dernières années, de nombreux films, séries, ou clips video lui ont rendu hommage d’une façon ou d’une autre. Sachez par ailleurs, actu oblige, que sa suite, Shock Treatment va bruler les planches du King’s Head Theatre (Londres) ce printemps, toujours avec Richard O’Brien en tant qu’auteur. Le film sorti en 1981 n’avait pas, quant à lui, attisé les foules comme son ainé… On lui souhaite donc une belle carrière au theatre!
Côté musique pure, avant de passer à une nouveauté, je vais rester dans les vieux pots car une fois encore la plateforme itunes (oui je sais, itunes c’est le mal, je sais…) sort tout Lou Reed en remasterisé pour sa plateforme à des prix très intéressants. Outre les collections, allant de 18 à 89 morceaux (et de 8 euros à 45 euros), vous trouverez tout le reste. D’un Transformer ou d’un Rock’n Roll Animal à 5 euros au live Take No Prisonners à 11 euros, en passant par Sally Can’t Dance ou encore Street Hassle aux environs de 8 euros. De quoi faire ses courses tranquillement tout en ne faisant pas exploser son budget. Pour le coup, je vous colle une compilation très bien faite sur Youtube, des meilleurs morceaux du bonhomme :
Je finirai cette semaine sur Hold Back The Night, un live du trio mancunien I Am Kloot (et non pas Groot comme la culture populaire voudrait nous le faire croire…). De l’indie incontournable si vous voulez mon avis. Le live couvre majoritairement les deux derniers albums du groupe et passe ainsi l’écueil du Best Of déguisé. On préférera d’ailleurs la version digitale avec 26 morceaux alors que malheureusement, format oblige, la version vinyle n’en compte que 20. Si vous ne connaissez pas ce groupe, ce live vous donnera un aperçu très complet de ce qu’il a à offrir et à mon avis vous ne le lâcherez pas « comme ça ». Pour les bons fans que certains d’entre vous sont déjà, vous aurez le plaisir d’écouter un live au son irréprochable et d’y redécouvrir les morceaux que vous aimez sans doute le plus. On dit souvent que le Live est une grande épreuve pour un groupe, I Am Kloot passe le test haut la main.
L’Edito, c’est fini pour aujourd’hui, on se retrouve lundi prochain et comme nous sommes en flux tendu en ce moment je ne peux même pas vous dire ce qui sera publié mercredi. Par contre, vendredi sera le jour de la Playlist… Tous les rédacteurs attendent impatiemment de connaitre le thème tordu qu’aura trouvé Mickael cette semaine. Il faut dire qu’il n’est pas simple de trouver un thème rarement proposé par d’autres, un peu original et parfois, disons-le, carrément barré… Mais c’est ma faute j’aurais dû lire son bilan psychiatrique avant de l’embaucher…
Greg Pinaud-Plazanet
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