« Qui a le pouvoir ? Qui devrait l’avoir ? Et comment utiliser le pouvoir ? » Toutes ses questions se posent dans les quotidiens et magazines d’aujourd’hui. A la une de Marianne par exemple : « Et si Sarko était fini ?» et une enquête sur notre ministre de l’économie Emmanuel Macron qui vend le « secret de notre élite française ». Partout donc, le pouvoir intrigue, surprend ou choque. Et dans la musique ?
Dans la musique, c’est également un thème régulièrement traité. La chanson ultime, c’est Power to the People chanté magnifiquement par John Lennon. Oui, le même qui a écrit Working class hero, né dans la très ouvrière Liverpool, et qui se place du côté du peuple. Dans énormément de morceaux, vous trouverez des instants anarchistes : I fought the law de Bobby Fuller, Linkin Park ou Sum 41, et même The Clash. Sans parler du Take the Power Back, de Rage Against the Machine.
Dans un autre genre (quoique), le groupe londonien Archive explore dans Controlling Crowds la frontière très tenue entre les musiques éléctroniques et les mouvements de foule. Dans ce morceau à la trame lancinante et onirique, vous trouverez tout ce qui fait le charme de ces nuits où l’on remet entre les mains du groupe (de rock), du DJ, ou autres chanteurs, son âme. Ce sont eux, les artistes, qui nous contrôlent et qui ont le pouvoir.
Qui devrait avoir le pouvoir ? Lorsque David Bowie s’interrogeait sur cela dans The Man who sold the world, Black Sabbath répondait dans un de leurs titres que le pouvoir n’est qu’une illusion. Il sera également question de couronnes avec Wolfmother : on vous conseille le tout nouveau morceau, New Crown, tout en énergie blues-rock. Sinon dans le contexte des éléctions sénatoriales, vous pourrez toujours écouter Stephen Malkmus pasticher joyeusement les moeurs sénatoriales.
Si vous le décidez, l’amour est aussi puissant dans le monde. Un seul morceau : The Power of Love d’Huey Lewis & the News. Et cela vous donnera un conseil film pour ce week-end : vous ne pourrez vous empêcher de regarder la trilogie Retour vers le futur.
Mickael Chailloux et la rédaction