L’été, c’est bien connu, symbolise le sexe, les aventures d’un soir ou d’un été. L’été, c’est le moment où les sens se déchaînent dit-on. Enfin, c’est ce qu’on dit…
Julie Rambal s’est demandée dans Marianne (N°902) si cette période de l’année était la fiesta sexuelle que l’on vante. Et en fait, c’est juste un marronnier qui existe dans les médias, principalement dans les magazines féminins. Seulement 46% des Français déclarent faire l’amour pendant les vacances d’été. L’été, recense la journaliste, c’est aussi la saison des dépressions, des indigestions, des rhumes, des conflits familiaux, de l’adultère (si si, 28% des hommes et 21% des femmes ont avoué s’être séparés l’été pour se rendre « disponible à une relation amoureuse » selon l’étude menée pour HostelBookers). Autrement dit, pour un été comme instants de déchéance et d’éclate sexuelle, on repassera.
Bon, c’est avec un peu de honte que je suis tombé dans la facilité de ce marronnier devant la rédaction réduite du Peuple du Rock. Les autres sont partis en vacances (et peut-être sont-ils d’ailleurs en train de vivre une aventure torride avec homme ou femme – ou bien les deux ?). J’ai sûrement été influencé par les dossiers de Néon ou des Inrocks, qui ont sorti leurs « Spécial Sexe » pour l’été, dans des genres différents. Reste que certains des fidèles rédacteurs (en chef ou non) du Peuple du Rock m’ont donné leurs playlists Spécial Sexe.
Chansons pour faire l’amour… et autres
Au programme, il n’y aura pas que les traditionnelles « chansons pour faire l’amour » auxquelles on ne peut échapper : Marvin Gaye, Barry White, Creedence Clearwater Revival et leur lancinante reprise d’I heard it through the gravepine. On aurait pu en mettre d’autres, comme par exemple ce traditionnel d’AC/DC. On a évité la chanson de Yoko Ono Kiss kiss kiss, mais on a quand même glissé (si je puis dire) Rock et Queen des Gun’s, avec quand même cet orgasme à la fin…
Non, nous à la rédac, on a assumé notre côté rock et crade : par exemple, on s’est demandé ce que faisait les trois femmes de Jack White dans sa chanson Three Women. A côté des VAMPS et leur Sex, Blood & Rock’n’roll, on vous a sélectionné le classique d’Eurythmics Sex Crime. On a regardé du porno avec Arcade Fire, on en a demandé encore avec Archive, puis on s’est arrêté… et on a écouté le titre évocateur de Griderman, No Pussy Blues. Et puis, une voix s’est élevée autour de la table : et si on proposait The Jack de AC/DC ? C’est bien, ça parle de MST, de SIDA…
Alors nous voici partis dans un voyage autour du sexe made in PDR. Je sais que vous écoutez beaucoup de rock, et que l’on dit traditionnellement « Sex, drugs & rock’n’roll ». Je n’ai pas résisté à vous glisser (encore !) quelques chansons issues de la bande originale du film Scarface. Pas uniquement parce qu’il est question de drogue, mais aussi parce que les paroles sont suggestives. En Espagnol, ça donne « Vamos a bailar esta noche, vamos a gozar hasta la mañana ». On parle de jouissance, en fait… Il nous manque à notre panorama des chansons sur la masturbation. Vous pouvez toujours, si vous le souhaitez, en proposer à la rédaction en commentant ci-dessous…
Sinon, voici de quoi passer une belle fin d’été…
Mickael Chailloux et la Rédaction