C’est à l’occasion de la sortie de son deuxième album : Don’t forget who you are, que j’ai le plaisir de vous parler de Miles Kane.

Tout d’abord, pour ceux qui ne le connaissent pas, il est temps d’aller l’écouter. Ce jeune guitariste, chanteur britannique de 27 ans a commencé à se faire vraiment connaître dans le groupe The Last Shadow Puppets, en partenariat avec Alex Turner, chanteur des Arctic Monkeys. Une réelle connivence musicale entre ces deux derniers a présidé à la naissance du groupe.

Peu après, Miles Kane souhaitant goûter aux plaisirs solitaires, se lance dans une carrière en solo. Il nous offre alors un Indie Rock bien sympathique avec encore quelques échos d’Arctic Monkeys, mais également d’Oasis.

Miles Kane

C’est d’ailleurs dans son premier album sorti en 2011, Colour of the Trap , qu’il enregistre un duo vocal avec Noel Gallagher. Son second duo, plus doux mais tout aussi appréciable, est réalisé avec Clémence Poésy. Personnellement, je la trouve bien plus sexy en duo avec Miles Kane qu’en Fleur Delacour (Oui… dans Harry Potter).

Mais à la différence d’Oasis, Miles Kane n’annule pas ses concerts au dernier moment, et quand il les fait il ne tire pas la gueule non plus. Lui, sur scène, il fait le show, il « envoie du bois » comme on dit, en vrai artiste, pas avare de sa musique. Bref, Miles Kane en live, c’est difficile à critiquer.

J’ajouterai à cela que ce qui est également très plaisant dans sa musique, ses clips et ses représentations est qu’on ressent réellement une part de la culture britannique. Et peut-être pendant quelques secondes, vous vous retrouverez sur cette petite île avec lui. Moment qui est tout sauf désagréable.

Dépêchez-vous d’aller écouter son deuxième album. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le premier, pas d’inquiétude: les deux albums, d’un coup, sont très digestes.

By Nicolas Ferret