Qui sont-ils, où vont-ils? La voie de leur réussite?
Apocalyptica ou le succès incarné.
La célèbre académie Sibelius d’Helsinki en Finlande a formé des G E N I E S: Chevelus, tatoués, chaussés de New Rock et portant de larges tee-shirts noirs.
Autant dire qu’on ne reste pas indifférent à ce groupe de métal finlandais, ce quatuor de violoncellistes qui a marqué les esprits en 1996, année où ils ont repris les morceaux de Metallica qui figureront sur leur premier album Plays Metallica By Four Cellos tout en assurant la première partie de leur tournée en Finlande.
Fondé en 1993 par Erica Toppinen, Paavo Lötjönen, Max Lilja et Antero Manninen, celui-ci remplacé par Perttu Kivilaasko à la suite de son départ, Apocalyptica a été influencé par de nombreux artistes tel que Metallica, Sepultura ou encore le compositeur russe Dimitri Chostakovitch. Fantastique, me direz-vous… Et bien oui, c’est le cas de le dire. C’est grâce à de fortes influences musicales qui touchent un large public, grâce à une passion inconditionnelle dévorante que des artistes trouvent leurs voies et réussissent, créent, et transmettent à leur tour de nouvelles émotions.
Dans leurs premiers albums ne figurent aucune parole, ce qui permet aux auditeurs d’être attentifs à la construction musicale de chaque morceau, guidé par une structure Hard Rock/Métal, offrant de nombreuses mélodies offertes par le violoncelle avec des effets et des modes de jeux variés comme le pizzicato (technique qui consiste à jouer les cordes avec les doigts de la main droite au lieu d’utiliser l’archet) ou l’harmonique. Mais peu à peu, les chansons ont trouvé des textes, notamment avec le chanteur Corey Taylor de Slipknot dans « I’m not Jesus » en 2007, ce que l’on peut ne pas forcément apprécier.
Neuf albums plus tard, Apocalyptica est toujours là, leur dernier album 7th Symphony sort en 2010 avec l’apparition de Joe Duplantier de Gojira. De nouvelles collaborations voient le jour puisqu’ils sont aussi accompagnés de Brent Smith de Shinedown ou encore de Lacey Mosley du groupe de métal alternatif Flyleaf.
Revenir sur leur dernier album assez speed ne fait pas de mal à nos petites oreilles. Du moins, je me contente de les réécouter, en ayant sous les yeux la pochette de leurs albums, plutôt représentatives du groupe. Si vous ne connaissez pas encore ce groupe, écutez-le pour vous faire une idée, vos préjugés ont des chances de tomber…
By Sabrina Becker