At last ! Des années, presque 4, que les fans (comme moi) attendaient d’entendre le nouveau son des Killers, le groupe des quatre de Las Vegas qui ont fait danser comme des folles des milliers d’adolescentes de 14 ans en furie (comme moi) avec leur titre « Somebody Told Me » ou « Mr. Brightside« . C’était en 2004. Depuis, trois albums ont vu le jour, tous tellement bien accueillis que leur 4ème album s’annonce être « difficile » tellement le public en attend d’un des groupes de rock les plus influents de notre génération.
En patientant donc, les « victims » (c’est comme ça qu’on nomme les fans des Killers, ne riez pas) se passaient en boucle le teaser de l’album qu’on savait juste dénommé « Battle Born« … Pourquoi ce titre un peu patriotique sur les bords d’ailleurs? Le beau Brandon Flowers, le leader des Killers, nous expliquait au mois de mai: « Au fond, tous les américains sont des ‘battle born’ (des battants depuis la naissance). Nos ancêtres sont venus ici pour quelque chose de meilleur. » Sur fond de musique patriotique kitchouille synthétique, des images du Nevada, et des Killers en héros baroudeurs du rock, on comprend vite que le groupe nous prépare un gros coup, en se prêtant au jeu, avec un peu de dérision, de leur statut de super rock stars.
On savait également depuis un mois que cet album serait prêt pour le 17 septembre, et que le groupe donnerait quelques dates cet été dans de rares festivals (le Peuple du Rock sera d’ailleurs super fier de vous faire vivre leur concert évènement au V Festival depuis l’ Angleterre).
Mais depuis hier soir (mardi 10 juillet 2012), on passe à la vitesse supérieure: le 1er single de l’album, intitulé « Runaways » est désormais en écoute sur internet et ne tardera pas à être diffusé sur nos ondes radio ! On découvre un morceau à mi-chemin entre leurs débuts saturés de guitares rock’n’roll et de rythmes de batterie entraînants, et leur dernier album, voir même le projet solo de Brandon, beaucoup plus lisse, électronique. Pas de refrain super entrainant, et pourtant un morceau bien efficace de par l’énergie qu’il dégage, rendu épique par la batterie, classieux et lumineux (comme Las Vegas !) par les synthés et ces choeurs. Scénarisant un couple de « runaways » amoureux, Brandon reste fidèle à lui même: voix émouvante, impeccable, débit maîtrisé et quelques envolées bien lancées qui font plaisir.
Si ce n’est pas déjà fait, faites-vous votre propre opinion du morceau, et pour les fans conquis d’avance, le mode répétition en boucle devrait nous faire patienter jusqu’à l’un de leurs concerts de l’été qui se tiendront à guichet fermé, on en est sûr !
Alors ?
By Gwendoline Bonnin, one of the biggest victim the world would ever know.