Jacques Attali a dit :
« Notre époque ne fait plus de musique. Elle camoufle par du bruit la solitude des hommes en leur donnant à entendre ce qu’elle croit être de la musique ».
Alors comment faire ses preuves? Comment faire vivre sa passion quand on est dans un monde où tout paraît surfait, presque dénaturé. Comment prouver au monde entier, qu’il existe autre chose que le boucan que l’on sert à des millions de gens au déjeuner?
Headcharger s’est levé sciemment, d’un air décidé, histoire de montrer que l’on peut, de nos jours, arriver à briller, et a probablement ouvrir l’appétit à une population qui jusqu’à présent, ne mangeait que de la nourriture périmée. Leur sauce à eux, bien qu’explosive et carrément foudroyante, reste tout de même authentique.
Originaire de Caen, ces cinq garçons s’allient et carburent à base de stoner, de métal et de rock n’roll. Ils forment le groupe Headcharger qui est sans aucun doute, LA substance explosive du moment, à base de rock n’roll et de métal, nouveau courant musical électrisant ses auditeurs, bien évidemment à utiliser sans modération.
Atteignant des sommets avec leurs trois albums carrément ahurissants, Headcharger (2005), Watch The Sun (2007), et The End Starts Here (2010), le groupe enchaine les concerts et contamine le public. Avec la sortie le 30 Janvier 2012 de Slow Motion Disease (2012), l’album ne fait pas semblant. Il reflète le groupe, qui, au sommet de son art avec ses douze titres métal n’roll, s’affirme avec élégance et puissance. Mais ce disque ne serait évidemment pas ce qu’il est sans l’énergie et la puissance sonore qu’il dégage sur « Fires Of Hell », ou encore « …Drifter » avec un refrain à couper le souffle. La douceur des guitares acoustiques de « The Life Of A .. » prouve que le groupe sait aussi se poser pour conclure l’album en beauté. Et comme emporté par la foule, c’est la révélation : l’album est entré à la 143 place du top album en France, le groupe a déjà plus de 350 concerts à son actif, dont deux Sonisphere (festival) en 2010 (Espagne et Royaume-Uni) et un Hellfest fracassant en 2011. Grondant comme le tonnerre, le groupe ne s’arrêtera pas là et compte bien justement continuer sa route, qui est déjà parsemé de succès.
Chacun pensera bien-sûr ce qu’il veut du groupe ou du phénomène dans lequel il s’intègre. Mais on peut constater que le mouvement Headcharger ne cesse d’évoluer, touchant au fur et à mesure du temps de plus en plus de personnes qui adhèrent au phénomène, et réalisent que le groupe ne « suit pas le mouvement », mais au contraire, trace leur propre route, leur direction avec leurs propre armes.
Et loin d’être de passage, Headcharger s’incruste dans vos oreilles, histoire de prouver que vous serez indubitablement conquis par ce nouvel album, prêt à croquer à pleine dents chaque morceau, tous autant surprenant, savoureux et inattendu les uns que les autres.
Le nouvel album Slow Motion Disease est disponible en édition limitée à la sortie en digipack avec un DVD bonus incluant leur concert au Hellfest en 2011.
Un goût d’absolu, une valeur sûre. Délicieux..
Tracklisting:
- All Night Long (1er single)
- Don’t Need You
- Using People As One Of The Fine Arts
- Fires Of Hell
- Should Be Running
- Dusty Dreams
- The Life Of A …
- … Drifter
- Spain Summer Sun
- XIII/XII
- Annoying ‘N’ Noisy
- Slow Motion Disease
By Sabrina Becker