Concerts

Noah And The Whale, Café de la Danse, 16 février 2011.

Paris 11e arrondissement, @Café de la Danse, 16 février 2011. Je vous prie d’abord de bien vouloir m’excuser pour la qualité des photos…révélatrice d’un smartphone… Oui, parce que le Café de la Danse est visé comme la sorcière qu’il faudrait chasser, pour les concerts. J’ai d’abord vu le mot « boomker », puis un peu plus gentil le mot « usine » pour finir mes recherches sur les fouilles, sur ce genre de phrases: « C’est une salle froide, qui n’est pas chaleureuse, le plafond pourrait s’écrouler à n’importe quel moment. Merci les artistes qui acceptent de jouer sur cette scène pour rien ». Oui, l’influence se fait vite. Surtout avec le quartier autour. Grosse petite usine qu’est le Café de la Danse vu de l’extérieur. J’arrive en avance dans le petite ruelle qui garde encore l’odeur des bonnes et longues promenades des chiens du quartier, hum. Pourtant, on voit quatre garçons, contre un mur. Et pourtant, oui on ne les avait pas reconnus! Premières à être arrivées, et premières à les voir vraiment de près. Photos, donc…mais pas de super qualité. D’ailleurs y’en avait pas, de la qualité.

Une heure et demie d’attente, et bizarrement la salle est ponctuelle. Personne ne pousse, et j’ai même le droit aux grâces du vigile qui range sa lampe de fouilles…La salle est petite. En haut, un petit stand de bières. Comme quoi, j’étais sûre que ça n’allait pas être pire que l’Alhambra! En bas, comme un petit cinéma, un premier petit cinéma. La scène bien sûr, avec des jolis tapis d’Orient. Oui je m’attarde dessus, parce que à part poser son sac sur la scène en attendant la première partie…

Alessi's Ark, première partie

20 heures, et les lumières s’éteignent. On peut voir, sur le côté, vers les coulisses, une jeune fille vraiment stressée. C’est Alessi’s Ark.

Une jeune londonienne qui nous explique avec un français tout mignon, que c’est sa « deuxième fois » à Paris. La première étant dans un restaurant, le stress se comprenait. « Cette chanson…s’appelle…hum, The Witch« , commence-t-elle timidement. Succès immédiat. Seule sur la scène, en acoustique, elle fait vibrer les basses, en regardant toujours où elle met les doigts, par peur d’un faux pas: le temps passe vite. Première partie réussite. On aura même eu droit à des « nouvelles, nouveau? » chansons. Comme elle est venue timidement, elle s’en va timidement.

Fred Abbott & Charlie Fink

Musique d’ascenseur de la part du régisseur du son. Tout est bien réglé, décidément! Les Noah arrivent assez vite. Ils commencent tout de suite par des chansons tirées de leur dernier opus Last Night On Earth. Après l’interprétation de « Wild Thing », le bassiste Urby Whale est déjà en trempe. A vrai dire, c’est le premier qui se donnait vraiment. Charlie Fink se la jouait plus classe et réservé. On aura quand même eu le droit à son habituel « Vous êtes très jolis », qu’il sort à peu près à chaque concert français. Mais le meilleur moment, c’est peut-être quand les violons ont été pris. Avec les solos guitares+violons, oui, mais surtout avec l’incroyable « Blue Skies », et l’indémodable « The First Day Of Spring », qu’on aura eu vers la fin. J’aurais bien laissé mes mains froides dans ma veste, mais mon instinct de reconnaissance (et de groupie?) voulait que pour ces deux chansons, j’acclame, je remercie, et je salue! La seule chose regrettable peut-être, c’est Laura Marling. Et même si le public donnait beaucoup plus à la fin, et que le groupe restait assez professionnel tout au long du show, les émotions étaient là. Rappel rapide, toujours réglé, mais modeste. Et pour finir avec un « une chanteuse manque », « 5 Years Time ». Même sans Laura, c’est du génie. Un génie collectif qui repart dès le 17 février à Londres, pour un concert à Koko! En attendant, des chanceux et chanceuses ont pu avoir les baguettes du super batteur, toujours souriant. D’autres auront juste laissé un petit « excuse me? » pour avoir la feuille des chansons. D’ailleurs, l’accompagnateur du groupe, petit sosie de Keith Richards trouve drôle de prendre la feuille, la mettre en boule, et la lancer dans un public assez groupie, quand même.

Charlie Fink & Tom Hobden

By Caroline

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