L’été a commencé,et, avec lui, la grande période des festivals. Aujourd’hui, je vais vous parler d’un festival un peu à part qui se déroule à Toulouse dont le but est de promouvoir la musique autrement : un format intime de concert dans un cadre patrimonial. Derrière ce festival, se trouve l’association JERKOV qui très tôt a eu la volonté (et l’idée surtout !) de proposer au public des artistes nationaux tout en permettant à ce même public de profiter d’une certaine proximité avec les artistes programmés. C’est ainsi que j’avais pu assister à un concert de Ropoporose en appartement, en plein centre ville. L’occasion de profiter d’un set spécifique, et surtout de pouvoir échanger, dans une ambiance conviviale, avec le groupe.

Cet été, JERKOV propose une programmation de qualité dans des endroits atypiques, transformés pour l’occasion en salle de concert. C’est ainsi que, fin août, j’aurai la chance de voir Rover, le parrain du festival, au muséum d’histoire naturelle de Toulouse.

Mais ce n’est pas le seul lieu toulousain a être mis à contribution durant l’été. Il y aura, en effet, des concerts à la Chapelle des Carmélites, à l’Utopia de Tournefeuille, au musée Georges Labit, aux jardins du muséum ainsi que sur le canal du Midi, ou plus particulièrement sur la péniche St Louis. JERKOV remet ainsi le plaisir de la musique au centre de l’art au sens large, en en faisant un moment d’exception. Bien entendu, d’autres associations se sont joints au projet, comme Trisomie 21 Haute-Garonne, Soleil Pour Tous ou l’ASEI. C’est donc aussi un projet humain et de développement durable.

Je vous l’ai dit plus haut, le parrain du festival n’est autre que Timothée Régnier aka Rover, et j’espère bien pouvoir creuser un peu de ce côté-là, pour vous faire savoir le pourquoi du comment, lors de sa venue en août. Toujours est-il que le cadre devrait parfaitement se marier avec l’homme, sa voix et sa musique.

Le festival a commencé le 7 juin. J’y avais été invité à assister au concert de Wallace, mais n’avais pas pu me libérer. Pourtant enthousiaste à aller voir un live sur une péniche. Le lendemain, c’était Mansfield TYA qui occupait le musée Georges Labit. Le 19 juillet, ce sera au tour d’Harrison Stafford de remplir les jardins du muséum de son reggae engagé.

Toujours au jardins du muséum, dix jours après, un trio atypique (Too Many Zooz: trompette, saxo et percu) jouera sur les mêmes platebandes. Cela risque d’être festif. Le 26 août ce sera donc Rover puis le lendemain, Arman Melies étendra son indie rock à la Chapelle des Carmélites. Stranded Horses et le jeune Baptiste W. Hamon investiront quant à eux le cinéma Utopia de Tournefeuille. Un cadre cosy pour une base folk reposante, poétique et sombre. A noter que chacun de ces groupes ont eu/auront une première partie, l’occasion de faire connaitre de nouveaux groupes, de nouvelles musiques peut-être…

Si vous restez ou passez à Toulouse cet été, n’hésitez pas à profiter de ces beaux endroits de façon non conventionnelle. C’est une occasion unique de sortir de la froideur des grandes salles obscure et de se réchauffer au contact de la musique, de l’artiste. Les billets sont abordables et trouvables ici, à la Fnac, sur Digitick ou encore chez Gilbert Joseph. J’ajoute que sur place, il y aura une buvette ainsi qu’une petite restauration, rajoutant à la convivialité de l’instant, s’il le fallait.

Je profite de cet Edito pour souhaiter un bon anniversaire à Sylvain, mon binôme de toujours, rédacteur au PdR. Je tairai ici son âge par respect, mais il va bientôt me rattraper… Bonne semaine à vous, profitez du soleil pendant qu’il fait son pit-stop, rechargez vos batteries et n’oubliez pas : Ouvrez grand vos oreilles !

Greg Pinaud-Plazanet