Edito de la semaine

L’Edito du Lundi

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Alors que Poutine rend visite à Obama dans le cadre du conflit syrien (Ce à quoi ils arriveront surement… Attention jeu de mots du matin…), regardons donc vers l’espace… Cette nuit, il y avait la Lune de sang. Rien à voir avec les niaiseries cul-cul des séries de vampires teen-agers, non, mais plutôt à un phénomène qui arrive une fois de temps en temps et qui éclipse totalement la Lune. La prochaine est en 2033, il n’y a qu’à voir… Et comme dirait Michel Chevalet, « Alooors, comment çaaaa marche ?« . Et bien ce phénomène est dû à deux causes directes : la Lune est au plus près de la Terre et la réflexion du Soleil (ailleurs) la rend plus brillante. D’autre part, l’alignement des trois astres (Lune, Terre et Soleil) fait que la Lune ne prend pas directement la lumière du Soleil, mais seulement, de façon très forte grâce à son rapprochement avec nous, quelques rayons déviés par notre atmosphère. Et voilà, vous vous coucherez moins cons ce soir, enfin pour ceux que je n’ai pas perdus après les deux points.

En parallèle, mais non induit, la NASA devrait aujourd’hui annoncer une découverte majeure concernant la planète Mars. On supposait déjà qu’elle contenait peut-être des réserves d’eau, sous forme de glace et que cette planète pourrait, peut-être, être terra formée (La rendre habitable quoi… Histoire qu’ils apprennent des choses simples aussi) Non, je dis ça pour ceux que j’ai perdus sur la Lune de Sang…  À 17h30 ce soir (GMT et non PST), on nous promet la résolution d’un des plus grands mystères de Mars Rien que ça. Quoi, ils ont retrouvé Schwarzy là-haut durant le tournage de Total Recall et on aurait ici, avec nous, qu’une copie ? Non, sans rire, j’espère qu’il s’agit d’un truc vraiment énorme avec des conséquences tangibles… Ce n’est pas tous les jours que la NSA fait ce genre d’annonce !

Restons en l’air cette semaine avec un album de toute beauté (comme diraient Eric et Ramzy, oui, il faut bien un peu de culture populaire pour rattraper l’entrée en matière). Il s’agit de Rattle That Lock de David Gilmour. Si Pink Floyd est bien mort, je vous rassure, le voyage continue avec Gilmour. C’est le quatrième album du monsieur et l’on croise, à l’occasion de celui-ci des gens comme le regretté Richard Wright, dont des morceaux posthumes avaient été intégrés sur Endless River, dernier opus des Flamands Roses, mais aussi David Crosby et Graham Nash (de Crosby, Stills & Nash). Nash avait déjà participé à un album du monsieur en 2006 d’ailleurs. Phil Manzanera (et non Manzanita comme je dis toujours quand je ne regarde pas mes fiches…), déjà producteur d’Endless River, est aux manettes. La réflexion sur le temps qui passe et sur l’urgence de vivre ce qu’il nous reste domine le disque. Comme souvent chez Gilmour nous sommes dans l’introspection, quand bien même tous les textes sont de sa femme. Et pour ce qui est de son jeu de guitare… ça se passe de mots, écoutez seulement, fermez les yeux et laissez vous transporter par son art. Et si vous croisez le jingle d’annonce de la SNCF, pas de panique, c’est normal, vous n’aurez qu’à regarder dans les crédits et remonter la piste.

Un petit gars que je suis depuis bien avant son premier album, lorsque Kim Gordon (Sonic Youth) essayait de le placer, vient de sortir B’lieve I’m Goin Down : Kurt Vile, sans The Violators. Trainant toujours sa tronche d’ado un peu bizarre, il couche sur ses partitions des ambiances démarquées du reste de la troupe. Impeccablement enregistrées et mixées, les chansons portent des textes espiègles et ne manquant pas d’un certain humour bien souvent. C’est son côté nature d’enfant. Ce disque est dans la droite ligne des deux précédents avec quelques changements bien perceptible tout de même lorsque l’on entend les parties piano ou encore celles d’une guitare resonator ou d’un banjo, nouvellement intégré dans l’univers du songwriter. Il est assez amusant de constater qu’il est au sommet de son art alors même que le style de musique qu’il joue passe de mode. Mais ce n’est pas grave, si l’on doit n’en garder qu’un (artiste), ce sera celui-ci. Déambuler dans la nature ou dans les rues d’une grande ville avec Kurt Vile, c’est franchement une expérience.

Enfin pour clore la trilogie du Lundi (oui, c’est une nouvelle politique d’Edito, trois nouveautés max, c’est que j’ai un métier, une femme, pas d’enfants et donc beaucoup de temps libre pour faire d’autres choses intéressantes…), je vais vous parler de Dead Weather. Ce groupe, crée par « accident » par Jack White et Alisson Mosshart. Accessoirement, cela nous permet de découvrir la nouvelle coupe du petit génie… Il aura fallu cinq ans pour poser ses oreilles sur du nouveau matériel (depuis l’excellent Sea of Cowards). À la première écoute, j’avoue que j’avais eu quelques retenues, notamment celle de ma  main fouillant dans le fond de mes poches pour en sortir quelques malheureux cents pour acquérir la galette attendue. Peut-être ai-je trop été dans l’attente justement et cela m’a fait passer à côté de l’album en première écoute. Pourtant, à force de l’écouter, j’avoue qu’il m’accroche de plus en plus. Son côté sale, gouailleur, entre Classic Rock et Post-Punk me séduit de plus en plus. Les guitares lourdes, le terreau blues pesant, la batterie appuyée, la basse sourde et la voix de Mosshart forment ici un cocktail énergisant puissant qui défonce deux barrages tous les matins au petit-déjeuner. Il est rare de prendre une claque à retardement, mais là, je peux dire que c’est fait. On approche le Jon Spencer Blues Explosion parfois et cela me fait le même effet. Et… Alisson, cela fait plusieurs fois que je t’envoie mon 06 sur Twitter et tu ne réponds jamais… C’est usant.

Voilà, vous pouvez retourner à vos vraies vies, c’est terminé pour aujourd’hui, on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel Edito et courant de cette semaine si notre équipe de choc réussie à se désengourdir leurs petits doigts pour vous écrire un truc… Vendredi, surement une Playlist pour fêter la rentrée, non ?

Greg Pinaud-Plazanet

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