Cinq ans. Ce n’est pas si loin que ça, mais on s’y voit encore. Devant sa télévision ou près de la radio, dans le journal ou par un proche, on apprenait, le 25 juin 2009 que Michael Jackson était mort. Le Roi de la pop avait disparu, le génie avait déserté, l’immortel n’était plus.
« Merde. »
C’était difficile à croire. Un des plus grands artistes du Monde avait fini par succomber à une overdose, quelques jours avant son spectaculaire retour sur scène à Londres. L’impensable s’était produit, bien qu’au fond de nous, sa mort n’avait rien de surprenant. Accro aux médicaments, affaibli par cette dépendance et par la vie, le Michael qu’on avait revu, lors de sa dernière conférence de presse, n’était, bien qu’enthousiaste, déjà plus que l’ombre de lui-même. En hommage à l’artiste qu’il a été, le Peuple du Rock retrace son histoire au travers de sa musique.
L’enfant Michael, ce miracle
Onze ans et le monde à ses pieds, Michael Jackson est une vedette. Au sein sa fratrie, il brille tellement qu’il masque ses quatre frères. Il donne l’impression d’être né exclusivement pour la musique. Dans la banlieue de Jackson, dans le Mississippi, il se passionne tout petit déjà, pour le chant, pour la danse et surtout pour James Brown, son modèle ultime. Son père, musicien, le voit bien vite et en profite. Aussi, des années de coup de ceinture (son père était assez violent) et de répétitions plus tard, voilà les Jackson 5 au sommet de leur gloire, aux côté de Diana Ross sur l’album Diana Ross Presents The Jackson 5. Sur scène, le petit Michael est époustouflant. En plus de ses impressionnantes compétences en chant (surtout pour ses 12 ans !), il enflamme les salles et les plateaux télé. Il danse et bouge avec une grâce et une énergie qui en disent long sur sa carrière à venir. ABC, I Want You Back, les jeunes garçons enchaînent les tubes et dépassent même Let It Be des Beatles dans les charts au Royaume-Uni. On n’avait jamais vu ça. Bientôt, Berry Gordy, président de la célèbre Motown veut les frères Jackson et surtout, le jeune Michael. Disques d’or et de platine, récompenses qui s’accumulent, le père Jackson, ravi, détient sa poule aux œufs d’or. Mais c’était sans compter sur Michael. Fatigué des Jacksons 5, des procès entre son père et Berry Gordy, il s’essaie à quelques enregistrements solo, dont la bande son du film Ben, qui connaît un véritable succès. En 1978, avec la participation de Diana Ross, il joue dans le film musical Wiz, adaptation de la comédie musicale éponyme, elle-même inspirée du roman Le Magicien d’Oz de L. Frank Baum. Sur le tournage, il rencontre son destin : le producteur Quincy Jones, surnommé « Q« . Avec sa voix unique et son talent, Michael Jackson peut partir à la conquête du monde. Et, ça, il l’a bien compris. Quincy aussi. Après moult disputes et tensions familiales, le jeune prodige met de côté The Jacksons et se lance dans une carrière solo. Il n’a que 21 ans.
Le prodige insatisfait
Michael, grand perfectionniste (trait hérité de son père), a de grandes ambitions pour son prochain album. Il veut créer un chef d’œuvre. Produit par Quincy Jones, Off The Wall sort en 1979. L’album regorge de tubes tels que Workin Day and Night, le très funky-soul Rock With You, ou encore le cultissime Don’t Stop Till You Get Enough. De très grands noms ont écrit pour cet album : Stevie Wonder a composé I Can’t Help It, bijou de soul-pop qui s’est vu souvent repris, notamment dans le domaine du jazz. Paul Mc Cartney, fasciné par l’adolescent Michael, lui écrit Girlfriend, une chanson qui à l’origine aurait dû être un duo des deux artistes. Sur ce morceau, le son pop est indéniable, et pourtant Michael Jackson arrive à le rendre soul, comme par enchantement. Get On the Floor, Burn This Disco Out, sont empreints de l’âme disco qui pointe le bout de son nez à l’orée des années 80, sans pourtant avoir pris une seule ride aujourd’hui. C’est d’ailleurs la plus grande force de l’album. Off the wall, chanson plus funk que soul, a sûrement inspiré le R&B des années 2000. A la fois mélodieux et séduisant, dynamique et groovy, Off the wall est le meilleur morceau de tout l’album. Il y a un équilibre parfait entre le synthé et la guitare funky, les cuivres donnent une clarté unique à la chanson, et la ligne de basse enveloppe le tout dans un son rond et chaud. Les musiciens de l’album sont de véritables pros. She’s Out Of My Life est une ballade romantique, légèrement mièvre, écrite par Michael, qui l’interprète avec tant d’émotion qu’il est difficile de rester indifférent à cette voix qui se brise en fin de morceau. La transition avec I can’t Help It est parfaite.
Off the Wall,album lumineux, ne remporte pourtant aucune récompense aux Grammy Awards. Seul Don’t Stop Till You Get Enough obtient le titre de la meilleure prestation vocale R&B masculine. N’importe quel autre artiste aurait été honoré de ce prix, mais Michael Jackson n’est pas n’importe quel autre artiste. Il est déçu et profondément vexé. Devant son poste de télévision, où il découvre sa récompense qu’il considère comme une insulte, il se jure que sa prochaine œuvre, sera l’album le plus abouti, le plus exceptionnel et le plus vendu de tous les temps.
Thriller, au sommet
En 1982, Michael Jackson se jette à corps perdus dans la réalisation de son projet Thriller. Pour lui, Off the Wall n’était pas assez bien, pas assez bon. Il n’était pas parfait. Toujours accompagné de celui qu’on surnomme Q, (parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne), Michael a de grandes ambitions pour Thriller. Si l’enregistrement de l’album n’a coûté que 750 000 dollars ( pour comparaison, le budget du dernier album de Michael Jackson, Invincible s’élevait à 55 millions de dollars), c’est sûrement l’œuvre la plus rentable aujourd’hui : en 2012, les ventes de Thriller sont estimées entre 50 millions et 65 millions d‘exemplaires. Mais bien plus que des chiffres, Thriller reste historique et purement sensationnel : entre influence passée d’Off the Wall et compositions révolutionnaires, Michael Jackson est parvenu à créer l’équilibre parfait d’un disque ingénieux, travaillé et accompli. Wanna Be Startin’ Somethin’, Baby Be Mine et P.Y.T revisitent les bases du disco et de la funk avec un réel élan de modernité. Le potentiel le plus intéressant se cache dans les plus gros tubes jamais écrits : Billie Jean, Beat It et Thriller. Tous trois dévoilent un Michael grandi, creusant plus profond dans l’innovation et la découverte musicale. Le hit Thriller est une avancée dans de la Musique : groovy et inquiétant, le thème est redoutable, le rythme saccadé, et la guitare on ne peut plus funky rend le tout guinchant et euphorisant. Mais le passage le plus épique reste la tirade terrifiante de Vincent Price : frisson et chair de poule. Beat It, dont le riff mythique a été écrit par Van Halen, pose l’artiste dans un tout nouveau contexte. Plus rock, plus sombre, mais dont le refrain est toujours empreint de cette atmosphère groovy et rythmée. Billie Jean, bien entendu, se pose comme l’ultime titre, le plus réussi : rares sont les chansons qui restent dans la tête sans que personne ne s’en plaigne… Franc, poétique et déchirant, Billie Jean est un classique pop presque larmoyant, dans lequel Michael se lamente doucement au son circulaire d’une basse funky et d’un ‘tchak’ saccadé. Human Nature quant à elle est une ballade humaine, langoureuse et simplement belle, dans laquelle les voix de Michael se lient à une mélodie synthétique, impérissable. En plus d’être un album frôlant la perfection, Thriller est suivi d’une succession de vidéo-clips emblématiques, qui couronnent Michael Jackson en tant que précurseur du clip, et génie incontesté de l’industrie musicale.
En 1984, deux ans après la sortie de Thriller, Michael Jackson rompt définitivement avec The Jacksons. Il entreprend la réalisation d’un troisième album avec Quincy Jones. Tous deux forment désormais un duo incontournable. Bad signera non seulement le retour de Michael après cinq ans d’absence, mais aussi le début de la chute la plus vertigineuse qu’un artiste n’ait jamais connue.
Bad, une autre image
Durant cinq ans, le nouveau monstre de l’industrie du disque décide de prendre son temps à la confection de son prochain LP. Bad, paru en 1987, deviendra un des albums les plus vendus de tous les temps. Plus impliqué encore que dans Thriller, Michael Jackson a dû faire le tri dans plus de 70 chansons qu’il avait écrites. Ainsi, dans Bad, il explore un univers plus agressif, mais aussi plus sensuel. Autour des thèmes de la violence et de la sexualité, Michael apparaît plus mature et plus provocant. Bad et Smooth Criminal sont des titres noirs et dansants, dans lesquels Michael n’est plus l’homme doux et calme qu’on connaît. Il devient un véritable séducteur dans The Way You Make Me Feel, titre typiquement année 80 et définitivement pop. C’est dans Liberian Girl que toute sa sensualité se dévoile : à travers des influences exotiques et une tendre langueur, Michael souffle des mots d’amour à une mystérieuse femme du Libéria. C’est une première. Dans un tout autre registre, Michael se plaint d’une Diana (Ross ? Le doute persiste…) manipulatrice et sulfureuse, avec Dirty Diana, titre rock et désespéré. De façon générale, le prude Michael n’avait jamais parlé de sexe d’une manière aussi concrète et directe (bien que les paroles ne soient pas spécialement choquantes). Dans Bad, il est donc question de femmes et d’amour, mais aussi de paix et de contestation. Man In The Mirror est un rappel direct de We Are The World, une chanson en collaboration avec les plus grand artistes de la musique de l’époque, Cindy Lauper, Bruce Springsteen, Ray Charles, et bien d’autres…, écrite en 1985 par Michael Jackson et Lionel Richie dans le but de collecter des fonds pour lutter contre la famine en Ethiopie. Dans Man In The Mirror, Michael Jackson réalise l’importance qu’il accorde à vouloir rendre le monde meilleur. Très inspiré du gospel, il joue sur les voix et sur la sincérité du texte. Enfin, Leave Me Alone, s’adresse au tabloïds de l’époque. En effet, le chanteur, avec une telle célébrité depuis si longtemps, est devenu la cible favorite des paparazzis. D’autant plus, qu’il ne tarde pas à montrer des hobbies étranges et des transformations physiques attisant la curiosité de la planète entière.
Un an après la sortie de l’album, l’artiste sort un film irréaliste, entre illustration pure de Bad et histoire fantastique : Moonwalker. Disney ouvre aussi une attraction dont il est le héros, et pour laquelle il écrit Another Part Of Me, morceau futuriste mêlant électronique et cuivres.
En 1988, le Roi de la Pop fait l’acquisition de son ranch, Neverland, dans lequel il se retire et se construit un monde en total décalage avec la réalité. Cette retraite ainsi que ses lubies lui coûteront le surnom de « Wacko Jacko », mais aussi « Bambi » et « Peter Pan », en rapport avec sa nostalgie maladive pour l’enfance qu’il n’a jamais eu.
Une désillusion nommée Dangerous : aux portes de l’enfer
En 1991, Michael Jackson quitte Epic Records pour Sony, et met fin par la même occasion à sa longue collaboration avec Quincy Jones. Pour le meilleur ? Pas sûr… Dangerous, long de 14 morceaux ressemble étrangement à Bad en moins habile cependant. Presque décevant.
Why You Wanna Trip On Me, She Drives Me Wild, Can’t Let Her Get Away et Jam, sont des compositions urbaines, largement inspirées de la tendance hip hop qui prend de plus en plus d’importance dans les années 90. Seul l’indétrônable Black and White fait toute la différence et prouve qu’encore une fois, Michael Jackson est un maître en la matière : urbaine, moderne, réhaussée d’une touche rock, cette ode à la tolérance est, une fois de plus, un tube pop légendaire. Remember The Time relève d’une pop disco voluptueuse. Dans les titres Heal The World, Keep The Faith, Michael chante sa foi en l’humanité, et en un monde harmonieux. Will You Be There, frissonnant et émouvant, peut remplir n’importe qui d’espoir. La force de Michael c’est qu’il croit en ces paroles et en sa musique. Give In To Me est une triste reprise de Dirty Diana, légèrement pompeuse, sur laquelle Slash, invité pour l’occasion, joue le solo de guitare. Enfin, on retrouve un Michael purement sexuel, dans Dangerous et In The Closet. Tous deux paraissant cependant très industriels et froids.
L’album Dangerous est décevant, mais pas forcément mauvais. Michael ne cesse d’innover, repoussant toujours plus loin les limites de la création et de l’imagination. C’est un génie incompris, et les affaires avec la justice que l’on connaît bien, vont l’anéantir et le plonger dans une sombre psychose mélancolique. Il est forcé d’interrompre sa tournée Dangerous.
Michael, chimérique (HIStory, Blood On The Dancefloor et Invicible)
Taxé de fou et autre joyeuseté, Michael Jackson connaît néanmoins toujours un réel succès auprès des fans. Il ne cesse de remplir les stades, et ses ventes d’albums se portent bien. S’il sombre lentement dans l’addiction aux médicaments, il entreprend la création d‘un album concept, ainsi qu’une tournée mondiale. La mégalomanie se fait méchamment sentir quand il décide de faire construire une gigantesque statue à son image et qu’il projette de lui faire faire le tour du monde, afin de promouvoir HIStory. Croisement entre best of et disque inédit, HIStory se compose de deux CD. Le premier est un condensé du meilleur de sa discographie. Le second présente 15 morceaux inédits. Pompeux au possible, ce double album est un raté artistique : 2Bad, la reprise de Come Together des Beatles (enregistrée à l’époque de Bad), et Scream sont les seuls titres à retenir de l’album. Le reste n’étant soit que des morceaux glacés, sans âme, soient des compositions démodées et, bien que pleines de bonne volonté, excessives.
Sorti en 1997, Blood On The Dance Floor, résolument disco, reste dans une ambiance malsaine et agressive. Ghost, echo certain à Thriller, est d’ailleurs accompagné d’un clip qui relève plus du court-métrage que du clip traditionnel. Michael mêle un son brut et synthétique à quelque chose d’hypnotique et aérien. Morphine, renvoi évident aux addictions de Michael, offre un univers horrible et perturbant.
Invincible, dernier album solo de Michael Jakcson, publié en 2000 a donné le ton au mouvement R&B à l’orée du second millénaire. Le seul et unique morceau brillant de l’album n’est autre que You Rock My World, un titre drôle et groovy, redoré par une rythmique et une basse légèrement funky. Speechless, Cry et Lost Children font figures d’habituelles ballades romantiques dégoulinantes de bons sentiments, loin, très loin du sublime Lady In My Life sur Thriller ou de l’excellent She’s Out My Life, présent sur Off The Wall. Invicible est une œuvre avant-gardiste certes, mais malheureusement loin du génie incontesté des années 80.
Après Invicible, l’artiste se fait oublier, excepté par les magazines people. Il apparaît de temps à autres à la télévision, lors de grands évènements musicaux. D’une générosité sans limite, il continue de soutenir des actions caritatives au sein de ses propres associations pour les enfants et pour les pays d’Afrique. Il élève sa fille et ses deux fils en essayant de les protéger du danger de la surexposition médiatique. Il rêve d’une vie normale, mais il est trop tard. Michael Jackson n’est plus un homme pour personne, il est un dieu.
Come back et fin
En mars 2009, le Roi de La Pop donnait une conférence de presse annonçant une tournée mythique. Trois ans de concerts à l’O2 (Londres). Sûrement le retour le plus attendu de l’Histoire. Tout s’affiche complet, les places atteignent des prix exorbitants. Le monde est en haleine et attend le 13 juillet avec une impatience hystérique. Puis l’impossible se produit… 25 juin 2009. J’ai 15 ans, et je passe mon brevet de français. En descendant dans la cuisine, je croise ma mère, bouche bée. Elle me regarde et lance, sans vraiment le croire: ‘’Michael Jackson est mort.’’
Une dose fatale de Propofol aura eu raison de lui. Vraiment ? Est-ce réellement son addiction aux médicaments qui l’a tué ? Michael Jackson, éternel gamin sans enfance, fût victime d’une gloire que les mortels ne sont pas capables de supporter toute une vie. Après une telle ascension, on ne peut que chuter. Le monde entier a fait de lui un mythe vivant, voir un dieu irréel. Mais Michael Jackson n’était pas un immortel, c’était un homme. Un homme à jamais incompris, marginal, mais adulé et aimé comme un seigneur. Le Roi de la Pop, couronné très (trop?) tôt, aura été le plus grand monarque de la musique populaire de notre millénaire. Inspirant, influent, et ingénieux, personne encore n’est parvenu à égaler un tel prodige de l’industrie musicale, aussi bien artistiquement qu’économiquement.
Son décès marque-t-il la fin d’une ère ? Sûrement. Mais surtout le début d’une légende qui ne cessera de croître, non pas dans les albums posthumes bons à alimenter les maisons de disques en péril, mais en chaque personne qui découvrira l’œuvre de Michael Jackson accomplie de son vivant. Son œuvre mémorable et inoubliable, parce que cinq ans après, mon cœur bat encore au rythme de Thriller.
Juliette Geenens a.k.a Vodoo Kid
Michael Jackson est un mythe. Ce 25 juin là, j’étais à la veille de mon oral de français du bac, stressé comme ceux qui viennent justement d’en sortir. Je traînais un peu, et pour cause, mon oral n’était qu’à 13h30. Et alors que je m’apprêtais à tomber dans les bras de Morphée (ou plutôt d’Orphée, bac de français oblige), Georges Lang, l’animateur des Nocturnes de RTL, me sussurait à l’oreille : Mickael Jackson est mort…Stupeur. Je me relevais alors de mon lit pour faire les cents pas, en me demandant : pourquoi ? Merde, que s’est-il passé ? Que va-t-il se passer ? Questions futiles s’il en est, car d’une certaine manière, chacun d’entre nous reste démuni devant la mort. Georges Lang enchaîna les disques : Off the Wall, mon préféré également, Thiller, et presque toute sa carrière. Il annonça ensuite la vague d’hommages qui allait suivre dans les médias. Je me rendormi, finalement, mais cela n’était pas un mauvais rêve. C’était bien réel. Courant juillet, j’apprenais que j’avais eu mon bac de français (ou plutôt que j’avais dépassé la moyenne de mes épreuves anticipées). Mais, personne n’était venu m’annoncer qu’en fait, cette mort n’était qu’une vaste blague: 5 ans après, un album de bonne facture est sorti : certes, il est plus moderne, mais tournez le disque. Ecoutez les démos. Le voilà le vrai Michael Jackson, son travail. Le deuil, c’est dur à faire, ça ne se fait peut-être même jamais totalement. Heureusement, il reste sa musique, son son. Du son au milieu de la poussière.
Mickael Chailloux
A reblogué ceci sur It's a long way to the top…et a ajouté:
Aujourd’hui, 29 août 2014, aurait été le 56ème anniversaire de Michael Jackson. Il y a 5 ans, le Roi de la Pop quittait ce monde à l’âge de 51 ans, le 25 juin 2009. Admiratrice voire adoratrice de l’artiste qu’il a été, j’ai voulu raconter sa vie, simplement, à travers sa musique.