J’ai réellement découvert les TDCC début 2012, au départ je ne connaissais que de nom ou certains morceaux par le biais de publicités, il faut dire que ces irlandais de 23 ans savent comment rentabiliser leur musique ! En écoutant leur premier album Tourist History (2010), on sent une certaine fraîcheur dans leur musique (une brise irlandaise?), une envie de s’éclater, avec des influences très new wave. On pourrait leur reprocher que leurs compositions ne sont pas très recherchées musicalement mais on ne peut contester leur efficacité, et cela allait se vérifier sur scène.
En effet, en deux ans, le groupe a enchaîné les dates, de salles en festivals, où le public se fit de plus en plus nombreux. Le groupe est très populaire en France et décide, à l’occasion de la tournée de promotion de son deuxième opus Beacon de s’offrir pour un soir le Zenith de Paris.
Le groupe est accompagné ce soir là de deux groupes, The Cast of Cheers et Alt-J, ce dernier jouissant déjà d’une certaine popularité en France ce qui a sans doute contribué à remplir la salle. En arrivant peu avant le début du set de The Cast of Cheers, la salle n’est qu’à moitié rempli. Je passe vite sur ce groupe qui même si énergique et sympa à écouter, n’a pas vraiment retenu mon attention. En ce qui concerne Alt-J, on sent qu’il y a des fans dans le public. J’aime beaucoup les arrangements faits sur des titres comme «Taro», même si leur set n’a duré qu’une petite demi-heure, ce qui était suffisant pour moi, ne connaissant pas du tout leur répertoire.
Peu avant 22h, la salle n’est pas pleine mais il ne reste toutefois que peu de places libres au fond de la salle. Les TDCC apparaissent, le public est réceptif dès les premières notes de «Sleep Alone», extrait du nouvel album. Beaucoup de titres du LP seront joués, sans oublier les incontournables du premiers comme «Undercover Martyn», «Something Good can Work», «I Can Talk» et évidemment «What You Know» qui clôt le concert.
On notera que le nouvel album est constitué de pépites réellement efficaces sur scène comme «Sun», «Someday», «Wake Up» ou la ballade «The world is watching», qui a permis de reposer pendant un petit moment l’atmosphère.
Le groupe est content d’être là et de jouer dans une si grande salle. Le chanteur, Alex Trimble, se rappelle d’ailleurs du premier concert donné il y a deux ans à la Maroquinerie et semble ému du chemin parcouru en si peu de temps.
Pour ce show, il faut aussi dire que le groupe a mis le paquet niveau éclairage, assez impressionnant, machines à fumée et ballons tombant dans la fosse, ce qui a rendu parfois cette dernière totalement hystérique.
On regrettera simplement la durée du concert, seulement 1h05, mais on retiendra une prestation énergique d’un groupe qu’il faut absolument suivre ces prochaines années, et dont le potentiel musical s’accroît au fil du temps.
By Boris Fiaudrin