Le nom d’Iggy Pop évoque évidemment celui d’une icône influente du rock, « parrain du punk » avec son groupe The Stooges, à la fin des années 60, reformé dans les années 2000. On n’oublie pas ses préstations scéniques où il se donne toujours à fond, même encore à 65 ans. Sa carrière solo est aussi composée de belles pépites, notamment ses collaborations avec David Bowie à la fin des années 70, avec un Bowie en plein dans sa trilogie berlinoise. Bref, ce concert privé organisé au Casino de Paris ce 25 septembre 2012 allait nous prouver définitivement qu’Iggy Pop est un chanteur à voir au moins une fois dans sa vie pour tout fan de rock.
Vu que ces dernières années, Iggy Pop a vendu son image à diverses enseignes, le concert était sponsorisé par une célèbre marque de bière, et les places de ce concert étaient à gagner lors d’un grand jeu organisé sur Internet. D’où le fait de mentionner qu’il s’agissait d’un concert privé. J’ai participé à ce jeu et j’ai eu la chance d’assister à ce concert (et même de porter l’Iguane quand celui-ci s’est jeté dans la foule !).
Le Casino de Paris est une de mes salles parisiennes préférées de par son aspect intimiste et des souvenirs que j’ai de concerts comme Status Quo ou encore Heaven & Hell.
Forcément, toute la salle est recouverte de bannières à l’effigie de la marque de bière, et ce jusqu’au fond de la scène.
Les spectateurs ayant gagné des places vont en fosse, les places assises sont réservées à la presse et aux « VIP ». Parmi ces derniers, on peut remarquer le journaliste musical Christian Eudeline ou encore la veuve d’Alain Bashung, Chloé Mons accompagné de sa fille. Mais je n’ai pas vu Philippe Manœuvre, qui avait pourtant fait la promo de ce concert.
Iggy & the Stooges arrivent vers 21h et ça bouge dans la fosse dès les premières minutes. Iggy est toujours en forme comme à la grande époque mais en même temps, il est connu pour ça. Tout au long du concert, il ira d’un bout à l’autre de la scène, se jettera dans le public, s’easpergera d’eau et même de bière, et déboutonnera bien entendu son pantalon, mais n’allant cependant pas jusqu’à montrer son sexe comme à son fameux concert à l’Olympia en ’92.
Je dois admettre que je ne connais pas beaucoup le répertoire des Stooges (je n’ai que le 1er album et Raw Power qui est peut-être l’album le plus violent quant au mixage…) et seulement un peu la carrière solo d’Iggy Pop: seulement ses superbes albums, concoctés avec Bowie (The Idiot, Lust For Life, Blah Blah Blah) jusqu’aux génériques de dessins animés (Monster Men). Donc on va dire que je ne connaissais quasiment pas la moitié des morceaux joués, forcément axés sur les morceaux Stooges époque Williamson, mais peu importe ! Cela ne m’a pas empêché d’apprécier pleinement le concert. Des Stooges du 1er album, il ne reste plus qu’Iggy. Le guitariste de l’album Raw Power, James Williamson, est revenu dans le groupe il y a seulement 3 ans, suite à la mort du guitariste membre fondateur, Ron Asheton. Mike Watt était à la basse, quant au batteur, je ne sais plus qui il était, en tout cas ce n’était pas Scott Asheton, qui ne peut pas assurer la tournée. N’oublions pas le sympathique Steve McKay au saxophone et l’harmonica. Le groupe, même s’il a délivré un très bon set dans l’ensemble, est quand même resté un peu en retrait par rapport à la bête de scène qu’est Iggy Pop.
Comme à tous les concerts des Stooges, Iggy a invité des gens du public à monter sur scène le temps d’une chanson, « Shake Appeal » il me semble. Je n’ai pas besoin de dire que la sécurité a eu beaucoup de boulot, le public était en forme ce soir-là, ce qui a fait plaisir à Iggy. Et quel bonheur d’entendre tous ces classiques comme « Search & Destroy », « I wanna be your dog », « No Fun » et même le classique « The Passenger » de la carrière solo d’Iggy Pop ! Le concert s’est terminé sur ce classique du rock qu’est « Louie Louie ». Le concert est passé trop vite, il a duré à peine 1h15 mais tout le monde était comblé. Iggy Pop est l’un des rares à donner autant à son public.
Setlist : « Raw Power », « Search and Destroy », « Gimme Danger », « Shake Appeal », « 1970 », « Fun House », « Night Theme », « Beyond the Law », « I Got a Right », « I Wanna Be Your Dog », « Open Up and Bleed », « Penetration », « No Fun », « The Passenger », « Cock in My Pocket » & « Louie Louie »
By Boris Fiaudrin
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