Revenons d’abord sur les faits.
28 Aout 2009: Rock en Seine, suite à une énième dispute entre les deux frères Gallagher avant de monter sur scène, le groupe Oasis qui jusque là dominait le scène Brit-Pop Anglaise se sépare. A la suite de cette séparation, Liam monte le groupe des Beady Eye’ tandis que son ainé Noel décide de se consacrer à une carrière solo de songwriter. Puis en Juillet 2011, après un silence de deux ans, Noel annonce la prochaine sortie de son nouvel album sur son nouveau label Sour Mash Records : »Noel Gallagher’s High Flying Birds » pour le 17 Octobre.
Il s’est entouré pour ce nouvel album composé de dix chansons de l’ancien batteur des Lemon Trees, Jeremy Stacey ainsi que de l’ancien claviériste d’Oasis Mike Rowe, sans oublier le percussionniste Lenny Castro, qui a déjà collaboré avec les Stones, Clapton ou encore les Red Hot Chilli Peppers.
Trois singles sont déjà en écoute en attendant la sortie de cet album, co-produit par Dave Sardy (Oasis, Dandy Warhols, Jet,…) et Noel Gallagher lui-même, qui semble être prometteur étant donné le talent de compositeur de ce dernier. « The Death Of You And Me », ballade folk à la manière de « The Importance Of Being Idle », classé déjà 15ème sur l’UK Singles Chart, donne un goût nostalgique de cette époque et permet de se replonger dans la voix d’un Noel autrefois plus effacé par rapport à son frère. Le second single « Aka…What A Life« est le genre de chanson qui vous transporte dans un univers un peu plus mélancolique mais aussi doux à l’écoute. Enfin, le troisième « The Good Rebel » est composé d’un rift typique oasisien mais porté par une voix plus détendu et douce.
Ainsi, ces trois titres peuvent déjà laisser penser que Noel Gallagher a pris son envol et a enfin son indépendance par rapport à Oasis laissant libre recours à sa voix dynamique et à ses talents de compositeurs déjà repérer sur certaines chansons du temps de Oasis. Il ne reste plus donc qu’à attendre encore deux semaines pour découvrir la suite de cet album caractérisé par un son mi-folk mi-rock’n’roll à la hauteur de ce que pouvait faire Oasis.