Review

Joe Bonamassa, nouvel album

 Joe Bonamassa, est un guitariste chanteur de blues, considéré comme « Prodige ». En effet, il a commencé à jouer de la guitare à seulement 4 ans, et à 11 ans, il faisait déjà la première partie de BB King. Depuis ce temps, il a enchaîné les concerts, albums et autres prouesses musicales en tout genre. Première partie de Buddy Guy, Joe Cocker, ZZ Top… Bref, vous l’aurez compris, Joe a  joué parmi les plus grands du blues.

Cette année, il a fait fort. Mr Bonamassa a sorti un nouvel album intitulé  Dust Bowl  comportant 11 titres, tous plus magnifiques les uns que les autres.

Le bluesman New-Yorkais a vraiment marqué le coup, un album ancré dans l’époque actuelle, du fait de la qualité du son, des effets utilisés, et de la technique de jeu assez moderne, mais bien fidèle au bon vieux blues que tout le monde connait !

Dust Bowl

Pour cet album, Joe a voulu marquer le coup, pour ça il a employé les grands moyens, à commencer par la pochette qui est une vraie merveille.

Un dessin magnifique, représentant la maison d’un fermier, et celui-ci avec son enfant. En arrière-plan ? La « Dust Bowl » ( littéralement « Boule de poussière », et en fait le nom donné à une série de tempêtes de poussières ), bourrée de détails, on voit bien que cet album nous réserve quelque chose de divin.

1 : Slow Train 6 :49

L’intro, la mise en bouche de l’album. Un morceau très réussi, avec une intro qui pourrait faire penser au début de Foxy Lady de Jimi Hendrix, puis une entrée fracassante. Le nom laisse penser que la musique sera calme, mais paradoxalement, elle est quand même plutôt pêchue. En résumé : une bonne préparation avant d’entrer en action.

2 : Dust Bowl 4 :32

Le morceau « phare » de l’album. Très épuré, mais très complet quand même! Là est tout l’art de ce grand guitariste, faire compliqué dans du simple, et vice-versa. Un solo vraiment très puissant, très rock/blues, avec la batterie qui joue sur la ride, ça donne vraiment quelque chose de fort.

3 : Tennessee Plates. Feat John Hiatt 4 :18

Ici, pas de préambule, on part sur les chapeaux de roues, pour un morceau rock typé country, en featuring avec John Hiatt, ( le fameux guitariste chanteur, auteur de la musique  Have a little faith) pour un titre explosif. Avec deux solos de guitare très soutenus, et un court (mais efficace) solo de piano.

4 : The Meaning of the Blues 5 :43

Un très beau titre assez émouvant, cette fois-ci plus typé blues que rock. Ici, on reconnaît bien l’influence de Gary Moore sur le jeune prodige guitariste. Autant dans le solo, que dans les paroles, et dans la composition même du morceau !

5 : Back Lung Heartache 4 :13

Un titre assez différent des autres, avec son intro aux couleurs indiennes et médiévales, ce morceau se décolle du style représenté jusqu’ici. C’est en arrivant au bord des 1 minutes 30, que la musique monte en puissance. A ce moment, on pourrait presque classer ce morceau dans un registre hard rock/métal.

6 : You Better Watch Yoursefl 3:30

Le morceau le plus court de cet opus, mais surement celui qui ravira le mieux les puristes. Une intro en wah wah, très prononcé, accentuée sur les temps forts, pour introduire à un blues en shuffle  accélérer. Un blues type, simple, mais efficace. Mais quand même très complet, malgré sa simplicité.

7 : The Last Matador of Bayonne  5 :23

Un magnifique titre en sol mineur, très calme, avec une batterie très atténué jouée au balais, des cuivres sous sourdine, et une voix très présente, très chaleureuse, très émouvante, avec une technique vocale bien mise en avant. A partir de 2 minutes 30, la pression monte, et fait place à un solo en distorsion plutôt musical, mais technique quand même. C’est seulement vers les 2 minutes 50 que la puissance arrive à son apogée, à l’apogée de sa technique guitaristique, comme à l’apogée de son émotion. Un solo qui pourrait faire penser à celui de Shine on your Crazy Diamond de Pink Floyd.

8 : Heartbreaker. Feat  Glenn Hughes 5 :48

Un titre plus blues que rock, en featuring avec Glenn Hughes (ancien bassiste/chanteur de Deep Purple et Black Sabbath, il est maintenant bassiste de Black Country Communion, le groupe de Joe Bonamassa). Ici, la technique vocale est bien mise en avant, les deux chanteurs chantent en même temps, et ça, ça pète. Un morceau avec deux sublime voix fusionnées, pour un blues de vraiment bonne facture.

9 : No Love On The Street 6 :31

La recherche pointue du son par excellence. La musique est assez recherchée dans sa façon d’être chantée, et des intervalles choisis. Et le très puissant « There’s no love on the street » du refrain, qui vous accroche instantanément, et vous rend presque accro à cette musique.

10 : The Whale That Swallowed Jonah  4:45

Un air de country, avec des solos endiablés, voilà la signature de ce morceau.  Un morceau très joyeux, qui donne envie de prendre sa guitare et de jouer, de chanter, jusqu’à ne plus en pouvoir.

11 : Sweet Rowena. Feat Vince Gill 4 :33

Le dernier featuring de cet album, cette fois avec le chanteur/multi-instrumentaliste de country Vince Gill. Ce morceau respire la country à plein nez, et ça s’entend, le rythme de batterie et la façon de jouer la guitare est typique de la country.

12 : Prisoner 6 :48

Le slow de l’album. Un magnifique morceau, très captivant. Ce type de morceau que vous avez envie de chantonner sous la douche ou dans le métro. Titre aussi très technique, très chaleureux.

En résumé :

Un album de blues rock, incontournable. Si vous ne l’avez pas encore dans votre audiothèque, procurez-le-vous au plus vite !

By Anthony Amar

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