Glasvegas, ou un groupe qui, selon moi, vaut le détour. Alors que le groupe écossais se prends de gros coups de machette par les autres webzines Rock, ici sur Le Peuple Du Rock, nous allons vous montrer que bien au contraire, Glasvegas mérite d’être écouté et adulé.
Tout à commencé en 2003 à Glasgow, lorsque James Allan (leader, chanteur & guitariste), décide de fonder son groupe avec son cousin Rab Allan (guitariste principal), Paul Donoghue (guitare électrique) et Ryan Ross (batteur). En 2006, la donne n’est plus la même et le succès s’intensifie. Pour Ryan s’en est trop, il quitte le groupe afin de conquérir l’Amérique pour au final, se faire rapidement remplacer par Caroline McKay (qui quittera le groupe en mars dernier). Cela dit, nous n’en savons pas plus en ce qui concerne sa décision mais James affirme « qu’il s’agit de sa propre décision et qu’ils la regretteront beaucoup puisqu’elle était la meilleure batteuse du coin » et termine par « On lui souhaite cependant bonne chance et on est avec elle. » Nous aussi.
Le succès que connait Glasvegas a été immédiat – classé dans les Top Vente en Ecosse et en Angleterre, ils mettent le feu aux planches. Et pour dire : NME (New Musical Express – remise de prix hebdomadaire) l’a étiqueté « meilleur nouveau groupe au monde » et suit sa progression depuis son commencement… Et même Carl Barât a eu son mot à dire : « Sombre, mais brillant. »
Vous l’avez compris, Glasvegas font beaucoup parler d’eux, mais comme on dit, en bien ou en mal, l’important c’est qu’on en parle! Ce que l’on reproche au groupe, et surtout a son leader, James Allan, c’est son accent écossais qui a tendance à agacer les gens ainsi que les paroles de ses chansons (inutile de vous rappeler que le succès intégral revient à James qui compose et interprète toutes les chansons et arrive même à mettre son grain de sel dans la production du clip) qui selon les internautes et grands Rockers ont pour but d’accabler ceux qui l’écoute. En effet, Allan compose principalement des chansons poignantes comme « Flowers & Football Tops » qui parle du meurtre de Kriss Donald à Glasgow en 2004 (événement britannique très médiatisé), « Daddy’s Gone » qui parle de la séparation des parents de James et la manière dont il se sent abandonné par son père, où encore « It’s My Own Cheating Heart That Makes Me Cry » qui parle de l’infidélité…
Ces paroles, parfois dures à avaler, font la réalité d’un monde dans lequel James se réfugie afin de trouver l’inspiration requise pour nous délivrer toute la magie dont il est maître. Je vous épargne les « On-dit » décrétant que Glasvegas (nom du premier album du groupe – 2008) est un album pour dépressif, etc. Certes, ne vous attendez pas à pouvoir danser et rire sur leurs musiques ; sachez apprécier la mélodie douce et prenante.
Toujours en 2008, Glasvegas sort A Snowflake Fell (And It Felt Like a Kiss), titre en référence à Alice Au Pays Des Merveilles (plus précisément au second volume, De l’Autre Côté du Miroir et ce qu’Alice y trouva) lorsqu’elle entend les flocons de neige tomber sur la vitre de la fenêtre et qu’elle les référent à des bruit de baisers, d’où le titre de l’opus. Cet album n’est pas plus énergique que son précédent, mais plus féérique et majestueux puisqu’il se rapporte à des chants de Noël.
Glasvegas s’est vu nominé nombre de fois mais n’a gagné que deux prix : Meilleur titre et Meilleur clip pour « Flowers & Football Tops« .
Et le meilleur pour la fin, puisqu’il faut tout de même une fin, mais finissons en beauté : Glasvegas a repris le titre Come As You Are du Ô célébre groupe Nirvana.
Comme vous l’aurez compris, nous n’avons pas fini d’entendre parler de Glasvegas…
A consommer sans modération!
By Laura Bos