Le Boss nous livre un album très critique et le cri est haut et fort : les banques ont fait rêver les américains et les ont rongés jusqu’à l’os! Wreckink Ball ne représente en fait que cette boule suspendue à la chaîne des engins démolisseurs d’immeubles.
Bruce Springsteen dénonce, combat le monde du fric , les traders de Wall Street comme veulent bien l’annoncer clairement certains de ces titres: This Depression, Easy Money, et We Take Care Of Your Own.
Comme d’habitude l’album est bon, engagé, inspiré par la crise, et les paroles résonnent, lourds de sens et de l’indignation du chanteur. Difficile de rivaliser avec ses propres compositions à succès telles que Born in the USA, mais si Springsteen n’est plus un producteur de tubes interplanétaires, il reste « THE » Boss, et on se régale à écouter les sonorités rock, folk, gospel et même hip hop de Wrecking Ball.
Le Peuple du Rock est conquis par l’album, même si aucune chanson ne se détache réellement, il sonne et les paroles méritent une écoute très attentive.
Mais peut-on être déçu par le Boss un jour?
By Vanessa Mans