Début Janvier, apparaît sur internet : « One Way Trigger », le premier extrait du cinquième album intitulé Comedown Machine des Strokes attendu au tournant. Première impression, très étrange, « Est-ce bien Julian Casablancas aux vocals ? Car la voix paraît très aigue… ». La chanson est démentie par certains magazines et quelques jours plus tard, une autre version apparaît avec une voix beaucoup plus grave, on s’y perd et on se demande bien à quoi va pouvoir ressembler ce prochain album…
Les Strokes se sont formés à New York en 1998, Julian Casablancas (vocal) rencontre à l’école Nikolai Fraiture (bassiste) en 1984. Tous les deux rencontrent ensuite Fabrizio Moretti (batteur) et Nick Valensi (guitariste) en 1991 du côté de Manhattan. Ce n’est que l’année suivante que le groupe rencontre l’élément manquant Albert Hammond Jr (guitariste) en Suisse au prestigieuse Institut Le Rosey. Leur nom s’élève début des années 2000 comme renouveau de garage rock et post-punk. L’EP The Modern Age, signé chez Rough Trade Records, sort en Janvier 2001, il fait un carton et les maisons de disques se font la guerre pour s’arracher le groupe…
Une pochette très sobre pour un album varié d’effets. Julian Casablancas et sa puissante voix nous prouvent une fois de plus du haut de ses 34 ans qu’il est tout à fait capable d’assumer un album avec des effets plus poussés que ceux présentés jusqu’à aujourd’hui (et oui, petite surprise, sur cet album on se presse les testicules et on pousse sur les aigus). Des chansons à écouter piste par piste et se préparer à changer de style à chaque fois.
Malgré quelques mauvais morceaux sur l’album, ces derniers présentent des variances de style tout en restant sur un état d’esprit très Strokes. L’album est introduit par « Tape Out » qui rappel l’album Angles (2011) et se termine en douceur par « Call It Fate Call It Karma ».
Comedown Machine est dans les bacs depuis le 25 Mars.
By Sacha Lebas