Comme dans un bal mené par Dracula sur de la musique classique, les Vampire Weekend savent jouer avec la musicalité de cette époque, et avec celles qui nous entourent en ce moment, au niveau rock. Ces New Yorkais qui auraient pu tourner autour de sonorités américaines bien connues des gentils garçons à mèches (et dont on l’habitude d’entendre des refrains plutôt simples), ont préféré jouer les avants gardistes (de notre temps, et peut-être aussi de l’ancien) en osant le mélange. Mozart aurait peut-être aimé?!
Enfin. Oser ? Peut-être. Mais surtout essayer ET réussir ! Car, à part eux il n’y a pas de groupes récents qui aient réussi aussi bien ce mélange de pop/rock à l’air californien, de rythmes africains, et de classique. Comme bercés par des rythmes pas vraiment recherchés, mais par des sonorités sortant de la tête d’un génie, on reste bluffé. Encore, encore et encore!
Au delà des simples mélodies composées d’un air de guitare, et d’une batterie qu’on peut entendre à la radio, deux minutes après, les Vampire Weekend, savent ce qu’ils font pendant qu’ils mélangent un clavecin, et un clavier. Osé, essayé, réussi.
Mais toute cette réussite, et ce travail, mérite un début ! L’aventure commence sur les bancs de la fac, pour les quatre Vampire, étudiants en musicologie. Le leader du groupe, Ezra Koenig, avait déjà travaillé avec le batteur Chris Tomson.
L’album Vampire Weekend sort en 2008 et le fabuleux Contra, en 2010. Ils participeront aussi à des B.O, comme celle de Une nuit à New York, sorti en 2008, ou Twilight, chapitre III : Hésitation, sorti en 2010.
Pour les meilleurs titres, dont on voudrait se souvenir facilement, on pourrait réciter ce texte:
Ottoman, I think Ur a contra. We are cousins, but we’re not under a white sky. So, run! You are stupid with your California English. Oh! We can see us at the campus.
Mais non, pas besoin de ça pour retenir les titres des Vampire Weekend. La magie vient toute seule, et, en espérant un nouvel album prochainement!
By Caroline
Grâce a qui? Hahaha
VAMPIRE WEEKEND, c’est LE groupe, inimitable, imbattable, inégalable!
Moi, je vous conseille « Lapalco » de Brendan Benson ainsi que « The alternative to love ». C’est le comparse de Jack White au sein des raconteurs. Il y a des pistes, des influences, une voix intéressantes. Ce cow boy à la choucroute garnie nous offre une musique très aboutie et mature… Il compose, mixe, produit tout seul … (et joue tous les instruments) 😉