Quand on parle de rock et de musique en général, nous sommes forcement obligé de parler du groupe anglais Led Zeppelin.
Penchons-nous sur l’album qui a fait de ce groupe le monstre sacré qu’il est aujourd’hui, même 50 ans après la disparition d’un de ses principal membres (le batteur, John Bonham) l’album « IV » ou « Zoso » pour les puristes.
Composé et enregistré à Headley Grange, un ancien hospice au sud de Londres et au studio Sunset Sound Recorders à Hollywood de décembre 1970 à mars 1971, le quatrième opus du « dirigeable » sera celui de la consécration notamment grâce au titre phare de l’album « Stairway to Heaven ».
D’entrée de jeu, on en prend plein les oreilles avec le morceau « Black Dog » que Page a écrit alors qu’un chien noir abandonné rodait assez souvent autour de la grange, à priori, celui-ci aimant les bonnes ondes musicales dégagées….
S’en suit le « Rock and Roll » énergique avec cette intro de batterie dont John Bonham avait le secret et qui nous donne 3.41 min de bonheur et d’énergie. Ce morceau à la base est né d’un jam en studio sur un morceau de Little Richard.
Le troisième morceau est « The Battle of Evermore » est une ballade à l’accent médiévale écrite par Robert Plant qui fait redescendre l’ambiance électrique et nous emmène directement au prochain morceau.
« Stairway to Heaven » est LA pièce maitresse de la discographie de Led Zeppelin. Sa diffusion sur certaines radios françaises fait que ces accords au début de la chanson nous ont tous trottés un jour dans la tête que l’on connaisse ou non le groupe… Ce morceau mi acoustique mi électrique est à lui seul ce que Led Zeppelin représente pour l’histoire du rock’n’roll : un savant mélange d’ombre et de lumière et un final grandiose pour une durée de 8 minutes qui a donné le statut de « superstars » aux 4 anglais.
« Misty Mountain Hop » est un titre peu joué en concert et qui a été écrit suite à une descente de police dans une maison close où selon la légende Page et Plant ont été arrêtés après un concert suite à l’abus de quelques substances illégales. Un morceau rock qui sera la face B de « Black Dog » mais au succès moins prometteur malgré sa forte diffusion sur les radio anglaises à l’époque.
« Four Sticks » est un véritable tour de force réalisé par le batteur John Bonham qui pour l’enregistrement de la prise destinée à l’album joue avec quatre baguettes comme le nom l’indique. Il ne sera joué qu’une fois en live, Page le trouvant trop décalé pour l ‘époque!
L’avant dernier morceau de ce magnifique « IV » est la deuxième balade « Going to California » écrite par le désormais « traditionnel » duo Page/Plant en hommage à Joni Mitchell. On entendra souvent Plant rajouter le nom Joni en concerts.
L’album se clôture sur « When the Levee Breaks », reprise d’un classique du blues des années 20 arrangée à la sauce Led Zeppelin qui prend donc une tout autre tournure. La batterie de Bonham groove encore une fois pour notre plus grand plaisir et les prouesses vocales de Plant sont remarquables.
En résumé si on ne doit retenir qu’un seul album du Zep, même si cela est très dur, je dirais que le « IV » est un indispensable à toute discothèque au même titre que The Joshua Tree (1987) de U2 ou Back In Black (1980) d’AC/DC (.